• Alain Le Guyader est philosophe et sociologue. Maître de conférences à l'Université d'Evry.

     

    Universitaire, il est membre du « Centre de recherches et d'études sur les droits de l'Homme et le droit humanitaire » à l'Université de Paris-Sud. Et du "Centre Léon Duguit" de l'Université d'Evry et directeur du master COOPERATION ET SOLIDARITE INTERNATIONALES.

     

    Publications

     

    • Contributions à la critique de l'idéologie nationale, Editions 10/18, 1978
    • « Éthique, autorité et bien commun », in : Rey (J.F.) (sous la direction de), Politique et responsabilité, Paris : L’Harmattan, 2003
    • « Ethnie, ethnique, ethnicité : notes sceptiques sur des notions problématiques », in : Panoramiques, 2003
    • C.H. de Saint-Simon : naissance de l’intellectuel organique de la société industrielle », in : Mercure (D.) et Spurk (J.) (sous la direction de), Le travail dans l’histoire de la pensée occidentale, Montréal : Presses de l’Université Laval, 2003
    • « Tutelle, autonomie et responsabilité »
    • « Jankélévitch et la question du droit »
    Dakar  

    Mr LeGuyader a des liens spécifiques avec plusieurs ville du Sénégal et du Cameroun.

     

    Ci-dessus, la photo représente, l'initiative coportée avec la ville d'Evry afin de construire des partenariats avec différentes villes dans le cadre de cette coopération :

    Avec Dakar (Sénégal)

    Les deux villes ont signé un accord de coopération en octobre 2003 autour des axes suivants :

    • L’Etat Civil et la mise en réseau de l’ensemble des communes d’arrondissement,
    • La mise en place d’un programme de formation en direction du personnel municipal au sein du Centre de formation de la ville de Dakar,
    • La réalisation d’une étude comparative des modes de fonctionnement des conseils de quartiers de nos deux villes et, plus généralement, des outils de la démocratie participative.

    Par ailleurs, au mois de mai 2010, les deux communes ont élaboré un Plan de formation triennal en direction des personnels de la Ville et du Conseil Régional de Dakar. Il s'agit d’un plan de formation sur 3 ans de l’ensemble des agents territoriaux de la ville et de la région de Dakar, soit 3624 personnes ! Le but est de renforcer leurs capacités pour qu’ils puissent assurer convenablement les missions de service public.

    Grâce aux soutiens financiers du Conseil général de l’Essonne et du Conseil régional d’île de France, des sessions de courte durée sont actuellement dispensées sous forme d’enseignement modulaire par le Centre de formation professionnelle et de perfectionnement [du personnel municipal] de Dakar, en partenariat avec les universités d’Evry Val d’Essonne et Cheikh Anta Diop.


    votre commentaire
  • IRIS  

     

    Bertrand Gallet 

    Homme politique français  (Socialiste) né le 24 mai 1945 à Lyon (Rhône).

    Il débute sa carrière comme enseignant au lycée Montaigne à Paris puis au lycée Rémi Belleau à Nogent-le-Rotrou.

    Ses engagements politiques l'ont conduit à être nommé Adjoint au maire de Nogent-le-Rotrou (1983-89), puis Conseiller régional de la région Centre (1988), avant d'être élu Député socialiste d'Eure et Loir (3è circ) (1988-93) et à occuper plusieurs fonctions en ministère (Conseiller technique, Chargé des études et prospectives et des questions internationales au cabinet de Ségolène Royal, ministre de l'Enseignement scolaire, 1997-1998).

    Par ailleurs, consultant de l'Unesco et de l'Organisation mondiale de la santé sur les questions de prévention en milieu scolaire,  il est depuis 1998 directeur général de l'association Cités unies France (http://www.cites-unies-france.org/ ).

    Il est également co-auteur de plusieurs œuvres télévisuelles et auteur d'ouvrages consacrés à la politique étrangère.

    Biographie

    Œuvres

    Reportages

    • 1984 : Les combattants de l'insolence (œuvre collective - prix Albert-Londres en 1985) ;
    • 1987 : Massoud, portrait d'un chef afghan (œuvre collective) ;

    Ouvrages

    • 1995 : Précis de politique étrangère française - Ed. Ellipse ;
    • 1999 : La Politique étrangère commune - Ed. Economica.

    Décoration

    Bertrand Gallet est chevalier de la Légion d'honneur.

    En savoir plus :


    - VIDEO - Intervention de Bertrand GALLET, directeur général de Cités Unies France, lors de l’Assemblée Générale de Cités Unies France, au Forum de la coopération internationale des collectivités locales, qui a eu lieu les 5 et 6 juillet 2010, au Palais des Congrès de Paris.


    votre commentaire
  •  

    Pierre Micheletti 

        

    Né le 28 juillet 1958 , est un médecin français engagé dans l'humanitaire.

    Médecin et titulaire du diplôme national de santé publique (Rennes 2000), Pierre Micheletti entreprend ses premières expériences à l'étranger entre 1985 et 1987, durant son internat en médecine générale, au cours duquel il se rend en Guyane et en Chine.

    En 1987, il rejoint Médecins du Monde en tant que chef de mission au Guatémala.

    Il s'investit alors dans des missions humanitaires à travers le monde, notamment en Afrique (Darfour, Rwanda, Répulique du Congo, ...) mais aussi en Asie (Timor, Birmanie, ...), au Moyen-Orient et Maghreb et en Amérique Latine.

    Directeur des programmes de Médecins du Monde en 1996, il devient membre du bureau en 2003 avant d'être élu à la présidence de Médecins du Monde en 2006, responsabilité qu'il exercera jusqu'en 2009.

    Depuis 2009, il est professeur associé à l'Institut d'études politiques de Grenoble. Parallèlement à ses fonctions d'enseignant et à ses responsabilités

    à Médecins du Monde, Pierre Micheletti est médecin de santé publique au centre hospitalier psychiatrique de St Egrève dans l'agglomération grenobloise.
    En 2012, il est élu à la présidence de l'AGECSA (Association de Gestion des Centres de Santé) à Grenoble.

    Fonctions

    • depuis février 2012 : Président de l'AGECSA, Association de Gestion des Centres de Santé, Grenoble.

    Avec un budget de 5 millions d'euros, l’AGECSA déploie depuis 40 ans des actions pour l’accès à la santé dans des quartiers en Zones Urbaines Sensibles (ZUS). Chaque année, 83 000 actes médicaux et 50 000 soins infirmiers sont réalisés au profit d'une population de 20 000 patients environ.

    Fonctions à Médecins du Monde

    • depuis 2010 : Délégué régional Rhône-Alpes, Lyon
    • de 2006 à 2009 : Président de Médecins du Monde, Paris
    • de 1996 à 2000 : Directeur des Programmes de Médecins du Monde, Paris
    • de 1987 à 1989 : Chef de Mission, Guatemala

    Fonctions universitaires

    • depuis 2012 :
      • Professeur associé à l'Institut des Relations Internationales du Cameroun à Yaoundé [1]
    • depuis 2009 :
    • de 2006 à 2009 :
    • depuis 2003 :
      • Responsable pédagogique du diplôme universitaire "Santé Solidarité Précarité" à la Faculté de Médecine de Grenoble, Université Joseph Fourier (Grenoble-I)
      • Référent national de Médecins du Monde pour la formation universitaire des diplômes "Santé Précarité"

    Bibliographie

    Ouvrages

    Publications professionnelles

    • "Le médical, l'éthique et le politique : quelles interactions, pour quelle santé?" Actes du colloque Santé Publique et Ethique Universelle, 1999, Elsevier, Paris.
    • Santé communautaire et action humanitaire, Baumann M., Châlons S., (dir), ENSP, Rennes, 2001.
    • Les Roms/Tziganes étrangers en banlieue parisienne, Quelles interactions pour quel accès aux soins : mémoire de Médecin Inspecteur de Santé Publique, DDASS et secteur associatif, 2001, Rennes : ENSP de Rennes.
    • M. Viguié, M. Fayard, P. Micheletti, S. Boussuges, "Prévalence de l'obésité chez les enfants en école primaire à Grenoble", dans Santé Publique, 2002, no 4, p. 361-370.
    • "La nécessaire réforme de la formation des médecins territoriaux", dans Santé Publique, 2004, volume 15, no 4, p. 521-526.
    • Gamot I., Lerebourg P., Michelleti P., Viguié M., "Villes, psychiatrie et santé mentale", dans Actualités et Dossiers en Santé Publique, 2004, no 48, p. 42-43.
    • "Plan Santé Mentale : chronique d'une réalité urbaine bien ordinaire", dans Santé Publique, 2005, volume 17, no 3, p. 491-493.
    • "Algérie : la santé communautaire, outil de cohésion sociale", dans TESS Travailler pour l'Economie Sociale et Solidaire, 2005, no 24.
    • "L'offre de soins comme marqueur des inégalités sociales", dans La Gazette des communes, 2006, no 1822.
    • "Offre de soins et inégalités sociales de santé. L'implication des villes au services de la solidarité", dans Actualité et Dossiers en Santé Publique, 2006, no 53-54, p. 22-25.
    • "Formation des médecins territoriaux : création d'un pôle de compétences en santé", dans Actualités et Dossiers en Santé Publique 2006, no 55, p. 61-62.
    • "La décision stratégique en établissement public de psychiatrie : proposition de méthode pour l'analyse et l'allocation des moyens", dans Santé Publique Nov-Déc 2011, volume 23, no 6, p. 77-96.

    Humanitaire : thèse, analyse, rapports et articles de fond

    Tribunes dans la presse nationale française

    Emissions radios

            


    votre commentaire
  •  

    Benoît Silve, bio sur le site de BIOFORCE :

    Benoît Silve est depuis 2003 directeur général de l’Institut Bioforce qui met en œuvre des stratégies innovantes et collaboratives pour renforcer la pertinence et la performance des actions humanitaires et des systèmes de santé publique dans les pays à faibles revenus, et l’information et l’accompagnement du public sur le sens de l’engagement dans les actions de solidarité. L’Institut a également créé des modèles innovants d’action dans les quartiers sensibles de l’agglomération lyonnaise, et concrétisé des modes de convergence entre solidarité et entreprises.
    Avec un budget de près de 5 M€, plus de 300 étudiants diplômés chaque années, plus de 1.000 bénéficiaires par an de programmes d’apprentissage courts, Bioforce est présent en France, avec un siège de 3000 m² situé à Vénissieux près de Lyon, en Afrique occidentale où il dispose d’un bureau permanent au Burkina Faso, ainsi que dans de nombre pays au fil de ses programmes de formation et de ses partenariats.
    Benoît Silve est membre du conseil d’administration de l’initiative "People That Deliver" qui réunit les plus grandes organisations mondiales en faveur de la professionnalisation des gestionnaires de la chaîne d’approvisionnement des produits de santé, et du comité de pilotage d’ELHRA, un réseau collaboratif international dédié à soutenir les partenariats entre les établissements d’enseignement supérieur et les organisations humanitaires.
    Né en 1958, marié avec Isabelle et père de 4 enfants de 30 à 9 ans (Arthur, Laure, Claire et Margot), Benoît Silve a conduit la première partie de sa carrière dans la marine nationale. Capitaine de Vaisseau (R), il a été commandant adjoint du porte-avions "Foch" et commandant de la frégate furtive "Aconit". Il est ingénieur et titulaire d’un Master en relations internationales (USA).

    D'après le magazine :Expressions - Les nouvelles de Venissieux

    Benoît Silve, le capitaine du Bioforce

    “Le sillon commencé par Charles Mérieux continue d’être tracé”, dit de lui Claude Lardy, la présidente d’honneur de Bioforce. De fait, le travail de Benoît Silve, directeur général, s’inscrit dans la continuité de ce qu’avait initié le fondateur de l’organisation non gouvernementale qui est installée à Vénissieux depuis 1983. Dans la continuité, mais pas seulement. 
    “Je suis arrivé à Bioforce en septembre 2003, raconte Benoît Silve de sa voix posée. J’avais appris en juin qu’ils recrutaient un nouveau directeur général. J’ai donc eu l’été pour me préparer, me mettre à jour, en travaillant ma prise de fonction avec Claude Lardy. Cela m’a permis d’appréhender les enjeux de l’association.”
    Au regard de son parcours, intégrer la direction de Bioforce ne semblait pourtant pas une évidence. Benoît Silve est en effet, à l’origine… marin. Et pas pendant trois mois, pendant un job d’été, à hisser la grand-voile et souquer les artémuses (1). Non, il a passé 25 ans dans la marine nationale ! “Avec ce parcours, j’aurais facilement pu travailler dans l’industrie aéronautique. Mais je voulais un vrai changement, construire quelque chose de différent, en adéquation avec les valeurs qui sont les miennes. De plus, j’avais envie de poser le sac à terre. De donner une stabilité à ma famille.”
    Mais revenons quelques instants sur ce passé militaire (“Non, marin”, oui pardon marin parce-qu’il-ne-faut-pas-confondre-désolé). Le jeune Benoît, passionné par “tout ce qui vole”, se rêve pilote. Attiré par la mer et n’oubliant pas que dans l’eau flottent des porte-avions, il intègre la marine nationale. Pour un quart de siècle, donc. Occupant successivement les grades de capitaine de vaisseau. De commandant adjoint du porte-avions Foch. De commandant de la frégate furtive Aconit, avec 170 personnes sous ses ordres (soit trois instituts Bioforce, à la louche). “Cette partie de ma vie m’a marqué, bien sûr. On y rencontre des contraintes bien au-delà de celles que l’on connaît dans la vie civile. Cela renforce votre niveau d’exigence. Lorsque les éléments se déchaînent, vous relativisez. Vous apprenez à travailler en équipe. Cela permet de mieux se connaître, et de connaître les autres. J’ai vécu des choses formidables, d’autres terribles. J’ai vu le Tchad, la Bosnie, le Kosovo, l’Afghanistan. J’ai vu de mes propres yeux les enjeux qui se présentent lorsque, dans une société, les choses dérapent et que le pouvoir revient au plus fort ou au plus méchant. J’ai fait le tour du monde, je pense qu’il y a très peu de pays que je n’ai pas connus. On en revient transformé.”
    Avoir intégré l’Institut Bioforce constitue le second moment marquant de la carrière professionnelle de ce natif de Paris. Si, après bientôt neuf ans de présence sur le plateau des Minguettes, l’heure n’est pas encore au bilan (l’intéressé n’a que 54 ans), il a “en tête plusieurs événements de nature à changer un homme”. Lesquels ? Son visage se ferme. “Les assassinats d’Agnès et de Damien, bien entendu (2). Une tragédie. Ce genre d’événement amène une réflexion sur ce que doit être l’Institut Bioforce. C’est l’engagement personnel qui donne du sens à l’engagement humanitaire. Nous devons fournir aux jeunes une formation responsable quant aux risques qu’ils peuvent rencontrer. J’ai beaucoup de respect pour eux, qui parcourent le monde en connaissance des risques. Ce qui compte le plus, au-delà de ce que l’on fait, c’est avec qui on le fait. Les formations sont importantes, mais moins que ceux qui les suivent.”
    “Nous avons par ailleurs, ces dernières années, renforcé et développé notre engagement local. Je me souviens de ma première rencontre avec André Gerin, alors maire de Vénissieux. Nous avions abordé ce sujet. Avant, l’Institut était très tourné vers l’international. Aujourd’hui, nous avons acquis de l’estime et de la crédibilité dans notre propre environnement. On a enraciné Bioforce dans son tissu local. Je suis heureux du chemin parcouru.”
    L’aventure se poursuivra-t-elle encore longtemps ? “Mon avenir ne dépend pas que de moi. Il faut que le conseil d’administration de Bioforce me renouvelle sa confiance. Je veux également ressentir l’adhésion de l’équipe dans le projet que je porte. Je ne souhaite pas me satisfaire d’un confort fragile.”
    Un “confort” dont ne se satisfait pas plus Benoît Silve dans sa vie privée. “Je me repose lorsque je suis malade, mais cela reste très rare. J’essaie de consacrer un maximum de temps à ma famille. Et je me réserve aussi des loisirs : je suis passionné par la nature. Je pratique de nombreuses activités en montagne, je navigue toujours et je pilote à l’aérodrome de Corbas. Je suis un homme de défis, je ne suis pas du tout mondain. Attention, ce n’est aucunement un jugement de valeur : chacun trouve l’univers dans lequel il se sent le plus à l’aise.”
    “Beaucoup de gens vous diront que les rêves d’enfants sont faits pour ne pas être réalisés. Moi, non. Lorsque je regarde mon parcours, j’ai le sentiment d’avoir assouvi ces rêves. Je pense avoir trouvé un bon équilibre entre ce que je pouvais et ce que je voulais réaliser. C’est ce que je souhaite transmettre à nos jeunes. Bon, d’un point de vue personnel, il m’en reste peut-être un : j’aimerais pouvoir m’offrir mon propre avion…”
    Et d’achever l’entretien sur une promesse : celle, par modestie, de ne pas afficher cette page d’Expressions dans les locaux de Bioforce. Et si quelqu’un le fait à sa place ? “Je vais donner des consignes.” Nous vérifierons. Oh, et puis non.

    (1) Les fans d’Astérix comprendront. Sinon ne cherchez pas, “ça ne veut rien dire”.

    (2) En mission humanitaire au Burundi, Agnès Dury (ACF), 31 ans, a été assassinée en décembre 2007. Un mois plus tard, Damien Lehalle (MSF), 27 ans, était victime de l’explosion d’une bombe en Somalie. Tous deux avaient été formés à Bioforce.

     En images et sons :

     


    votre commentaire
  •  VOIR SON BLOG  « La stratégie humanitaire de la France : évolution, perspective et formation»

     Biographie

    1

    Alain Boinet est engagé depuis 31 ans dans l’action humanitaire. Il est le fondateur et le directeur général de Solidarités International, association humanitaire active dans une vingtaine de pays avec environ 2000 membres mettant en œuvre 160 programmes destinés à 3,7 millions de personnes en danger en  répondant à leurs besoins vitaux en matière d’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, dans le domaine de  sécurité alimentaire et des infrastructures de base, de l’urgence à la reconstruction jusqu'à à sortie de crise. Il a lui-même réalisé de nombreuses missions de l’Afghanistan au Darfour, de la Bosnie à la RDC.

    Il a reçu à Barcelone en 1988 le Prix de l’action humanitaire du Festival Européen de la Solidarité. En 2004 et 2005, il a été président du Conseil d’Orientation à l’Action Humanitaire d’Urgence (COAHU) auprès du ministère des Affaires étrangères et européennes. Il est membre du comité exécutif du Partenariat Français sur l’Eau et du Conseil National préparant le 6ème Forum Mondial de l’Eau à Marseille en mars 2012. Il est également membre du Comité de prospective scientifique de la Fondation maison des sciences de l’homme à l’EHESS.  Il a été auditeur de la 48ème session de l’IHEDN.

    Auteur avec Benoit Miribel, à la demande de Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes, d’un rapport « Analyses et propositions sur l’action humanitaire dans les situations de crise et post-crise » à partir duquel s’est organisé, à l’initiative d’Alain Juppé, ministre d’Etat,  la Conférence Nationale Humanitaire du 16 novembre. Il s’implique aujourd’hui particulièrement sur plusieurs causes : l’engagement humanitaire, la sensibilisation des décideurs politiques aux défis humanitaires, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous, le lien entre les phases d’urgence, de reconstruction et de développement.

     

    Mercredi 17 octobre 2012

    ... qui nous a annoncé qu’il recevrait dorénavant chaque année les dirigeants des ONG humanitaires et qui a donné son accord à la mise en place d’un groupe de concertation entre elles et les pouvoirs publics. Laurent Fabius a reçu les responsables des organisations humanitaires jeudi 4 octobre. Onze d’entre elles lui avaient écrits cet été pour demander à le rencontrer après qu’il eut décidé d’adopter une « stratégie humanitaire de la République Française ». Stratégie qui est l’aboutissement d’un processus qui a débuté avec le rapport humanitaire dit Boinet-Miribel (que l’on trouve ici sur ce blog) en mars 2009, la Conférence Nationale Humanitaire en novembre 2011, l’adoption d’une stratégie en juillet 2012. Cette réunion avec le ministre constituait donc une nouvelle étape dans les relations entre les pouvoirs publics et les principaux acteurs humanitaires en France. Seize organisations humanitaires étaient représentées (liste ci-dessous) par leurs principaux dirigeants et nous […]

    Alain Boinet Directeur Général et Fondateur de Solidarité International

     

     

    Solidarité International, ONG http://www.solidarites.org/default.shtml
    Lancement de la campagne "L'eau non potable est la première cause de mortalité dans le monde" .
    Interviews : Alain Boinet Directeur général et fondateur - Solidarités International, Grégory Bulit Hydraulicien.
    3 555 230 personnes ont bénéficié de notre aide en 2009. 41,7M€ ont été utilisés au profit de nos missions humanitaires, soit 91.1% de l’ensemble de nos ressources affectées aux populations secourues.
    Avec SOLIDARITES INTERNATIONAL, je demande l'accès à l'eau potable et à l'assainissement pour tous.

    votre commentaire
  • Coordination SUD

    Daniel Verger, directeur exécutif de Coordination SUD

    arton23358      
     Daniel Verger  est né à Saint-Laurent de la Plaine, en Anjou, en 1961.

    A 51 ans, il est aujourd'hui directeur de Coordination SUD après avoir occupé différentes fonctions au sein du réseau Caritas, en France et en Afrique, durant plus de 25 ans.

    Il a suivi des études dans une école de commerce, l’ESSCA, qui dépend de l’institut catholique d’Angers. Et dès ses études, il contribue à créer une association dont le titre parle de lui-même : “Foi, Partage et Développement”.

    Il commence sa carrière en 1984 en tant qu’animateur action internationale au sein de la délégation de Paris du Secours catholique-Caritas France, avant de rejoindre le siège en tant que chef du service Études et information du secteur action internationale. En effet, l’engagement est déjà là, dès ses années de formation. Elles se poursuivent, ces années de formation, également dans l’engagement à Paris I où il suit les cours de l’IEDES pour déboucher sur un DEA en socio-économie du développement et, en même temps, Daniel Verger agit au sein du Secours Catholique comme animateur au sein de la délégation de Paris, puis au siège, ce qui le conduit, parce que c’est l’engagement qui le guide, à être très actif à Caritas Mali où il part entre 1991 et 1995, en tant que coordinateur puis directeur adjoint pour finir, finalement, directeur général de Caritas Mauritanie, de 1995 à l’été 2002.

    En 2003, il devient directeur pour l’international au Secours catholique – Caritas France, et dirige pendant sept ans une équipe de 70 salariés et 80 bénévoles, qui mène près de 500 projets dans 70 pays, ainsi que des activités de plaidoyer et d’éducation au développement.

    Il représente le Secours catholique au Conseil d’administration de la Délégation catholique pour la coopération (DCC), et prend les fonctions de membre du bureau exécutif de Concord en 2010.

    En mars 2011, il devient directeur exécutif de Coordination SUD.

    Contact

    verger@coordinationsud.org

    En savoir plus :

    Peut-on encore parler d'aide publique au développement ?
    Pour une approche partenariale et participative des rapports Nord-Sud. Développer la responsabilité mutuelle et la notion de redevabilité,
    tels sont quelques uns des thèmes abordés par Daniel Verger, Délégué général de COORDINATION SUD au Jeudi de l'écologie du 28 avril 2911
    intitulé : ""Quelles politiques Nord-Sud prioritaires, maintenant et demain ?"
     

    « Les exigences de formation dans les organisations humanitaires »
     
     

    votre commentaire
    • Voir son blog : http://www.philippe-ryfman.fr

     

    Philippe Ryfman

     

    Il a dirigé le DESS puis Master " Coopération Internationale, Action Humanitaire et Politiques de Développement " (CIAHPD) au sein de cette université.

    Il coordonne aujourd'hui les enseignements du Pôle ONG et humanitaire ainsi que le cycle des Forums d'actualité de la formation.

    Il assure d'autres enseignements à Paris I, ainsi -particulièrement en droit international humanitaire ou sur les problématiques principales des ONG et de l'action humanitaire- qu'à l'Université d'Evry, à l'Institut des Hautes Etudes des Nations unies à Marseille, à l'INALCO et dans des universités étrangères. Il anime aussi des sessions de formation continue et cycles de conférences pour des centres de recherches, des instituts universitaires privés, des administrations, des entreprises, des associations et fondations.

    Parmi ses ouvrages récents Une histoire de l'humanitaire est parue en septembre 2008, dans la collection Repères (n°522) des Editions La Découverte et a obtenu le prix du Palais Littéraire 2009. Tandis que la seconde édition [augmentée, révisée et refondue] d'un autre Repères (n° 386) intitulé, lui, Les ONG, est sortie au printemps 2009. Il a également (en français comme en anglais) contribué à divers ouvrages collectifs et écrit de nombreux articles pour des revues. Parmi ses publications les plus récentes figurent ainsi la contribution intitulée " Publicité et Grandes Causes : une synergie constructive ? ", dans l'ouvrage/catalogue La publicité au secours des grandes causes publié en février 2010 par le Musée des Arts Décoratifs de Paris, en support de l'exposition du même nom. Ou l'entretien croisé avec Thérèse Gastaut intitulé " A la recherche de la gouvernance " paru dans le n°43, mai/juin 2010 de Questions internationale (dossier Mondialisation : une gouvernance introuvable) 1

    Membre du Comité de rédaction de la revue Humanitaire et du Conseil scientifique de Questions internationales, il a aussi assuré entre 2005 et 2008 la chronique Société civile du Monde Economie.

    Expert-consultant auprès d'ONG, d'organisations internationales et de gouvernements, il a participé à diverses évaluations de programmes ainsi qu'à des missions d'études. Avec le Directeur général de la Fondation Mérieux et le Président de la Croix-Rouge française, il co-organise depuis 2009 le Forum Espace Humanitaire(FEH) qui réunit tous les 18 mois environ à Annecy pour un séminaire fermé de haut niveau les dirigeants des principaux acteurs français non gouvernementaux de la solidarité internationale dans le champ humanitaire ( ONG, Croix-Rouge, Fondations).

    Il est également avocat au Barreau de Paris [Cabinet RYFMAN, avocats], titulaire d'une spécialisation en droit des associations et fondations.

    Au titre de ses engagements personnels en matière de solidarité internationale et de causes associatives, il a été -entre autres- Secrétaire Général de la Fondation des amis de Médecins du Monde, membre du Conseil d'Administration de l'ONG Primo Levi ou du Conseil Consultatif de Déontologie du Comité de la Charte. Ou encore du Conseil d'Orientation de l'Action Humanitaire d'Urgence (COAHU) qui a fonctionné auprès du Ministère des Affaires Etrangères Européennes entre 2003 et 2006, ainsi que de la Commission Urgence et Post-crise de l'ex-Haut Conseil de la Coopération Internationale (HCCI) de 2005 à 2008.
    Il appartient actuellement au Conseil d'Administration de l'ONG ACF-F, au Comité des Solidarités Internationales de la Fondation de France [composé d'experts indépendants statuant sur les demandes de co-financement] ou encore au Comité d'Ethique et de Déontologie de l'ONG Electriciens Sans Frontière (ESF).
      


    On vous conseille la lecture :

    Les ONG par Philippe Ryfman

    Les ONG, par Philippe Ryfman
    Ed. La Dé
    couverte, 2004, 122 p., 7,95 euros. 


    Alexandre Sulzer
    Alternatives Economiques n° 227 - juillet 2004

    MONGOs, BONGOs et autres DONGOs: pas facile de se repérer dans l'univers des NGO, organisations non gouvernementales (ONG) en français. D'autant plus que s'il est de bon ton de considérer que les ONG sont des acteurs essentiels de la gouvernance mondiale, il n'est pas simple de définir ce qu'est une ONG, objet politiquement non identifié. Ce n'est donc pas le moindre des mérites de Philippe Ryfman, professeur associé à Paris-I, que d'avoir essayé d'y voir un peu plus clair.

    Tout commence en 1812, lorsqu'un convoi maritime américain vient en aide à la population de Caracas au Venezuela, victime d'un tremblement de terre. C'est "la première opération de secours de l'histoire ". Viennent ensuite Henry Dunant et sa Croix-Rouge, Albert Schweitzer et l'affaire Dreyfus - qui voit la création de la Ligue des droits de l'homme -, puis les deux guerres mondiales, suivies de l'épopée tiers-mondiste: les ONG partent à la conquête du monde.

    L'auteur dégage trois grands domaines d'action de ces entités: le développement et l'humanitaire (en se demandant si les deux termes sont contradictoires ou complémentaires), les droits de l'homme et l'environnement, auxquels s'ajoutent désormais la construction de la paix, la protection des biens culturels, la lutte contre la corruption, contre le sida… Bref, le rôle des ONG devient incontournable, comme le prouvent d'ailleurs leur reconnaissance par les institutions internationales et leur participation lors des grandes conférences mondiales.

    Mais le vrai mérite du livre, au-delà des explications descriptives - des sources de financement, par exemple -, est de poser certaines questions qui fâchent, tout en laissant au lecteur le soin de se forger son opinion: de quelle légitimité démocratique peuvent se prévaloir les ONG? n'existe-t-il pas une bourgeoisie de l'ONG? quelle transparence offrent-elles? La conférence de Durban sur les droits de l'homme, en 2001, a ainsi montré les "dérives, la cacophonie, les comportements aberrants" de certaines d'entre elles.

    Les ONG, par Philippe Ryfman
    Ed. La Découverte, 2004, 122 p., 7,95 euros.


    par Frédéric Joli

    « Une histoire de l’humanitaire »

     Dans le landernau humanitaire français, Philippe Ryfman est connu comme le loup blanc.

    Avocat parisien, professeur, chercheur, voilà trente ans qu'il promène son mètre quatre vingt dix dans les débats qui font, comme sur le terrain, la vie de l'action et du droit international humanitaires. Et des débats il y en a...

    Passionné de relations internationales, promoteur d'un humanitaire fondé sur l'initiative privée, c'est à dire les ONG, il vient de publier chez La Découverte, "Une histoire de l'humanitaire" ; une saga selon lui faite de cycles dans lesquels les humanitaires à défaut de précéder la marche du monde ont tenté et tentent encore de la suivre.

    La démarche de Philippe Ryfman se veut à la fois panoramique et prospective.  Conflits armés, périls climatiques, catastrophes naturelles, le tout sur une planète de plus en plus urbanisée et peuplée...

    Le cycle qui s'ouvre ne manquera pas de passionner les Philippe Ryfman du futur lorsqu'ils se pencheront sur l'histoire de l'humanitaire au XXIème siècle.

    Petite interview dans son cabinet, rue de Rivoli : itw-philippe-ryfman-une-histoire-de-lhumanitaire.1224062676.mp3

     


    votre commentaire
  • Michel Galy
     

    Michel Galy est un meilleur spécialiste français des conflits.

    Il a commencé sa carrière comme anthropologue, notamment en Côte d’Ivoire où il a vécu pendant une dizaine d’années et qu’il continue de visiter régulièrement.

    Son terrain de prédilection est l’Afrique de l’ouest, dont il a couvert les tribulations et les guerres de ces dix dernières années.

    La lecture que Michel Galy fait de la crise ivoirienne s’inscrit dans une réflexion d’ensemble qui porte sur ce qu’il a appelé la “guerre nomade“:

    il considère en effet que les conflits qui ont déchiré la Sierra Léone, le Libéria, la Côte d’Ivoire et les violences sporadiques qui secouent régulièrement la Guinée (Konakry) possèdent beaucoup de traits communs. Il se fonde en particulier sur deux caractéristiques qu’on retrouve dans ces différentes guerres:

    Les groupes armés irréguliers formés majoritairement de jeunes (enfants, adolescents, jeunes adultes), regroupés sur des bases ethniques, mais dont les attaches tribales se trouvent de part et d’autres des frontières nationales établies par les puissances coloniales.

    Séparés mais manipulés par des chefs de guerre dont les objectifs sont plus d’ordre économique (l’enrichissement) et non politique (par exemple l’amélioration des conditions de vie de leurs semblables), les populations sont prises dans un cycle de violence qui obéit aux mêmes logiques. Ces chefs de guerre lient des alliances avec des parrains régionaux gouvernant des Etats souvent pauvres, des multinationales étrangères (majoritairement occidentales, mais également asiatiques) et des Etats qui peuvent être membres du Conseil de Sécurité  des Nations Unies. Ses analyses ont pris un relief particulier pendant la crise ivoirienne dans la mesure où le rôle de la France s’y est revélé déterminant, mais aussi parce que Michel a publié des articles en prise avec l’actualité. Ces analyses étaient connus d’un nombre très restreint de spécialistes, mais les idées qui les animent ont été reformulées dans des quotidiens nationaux, notamment après novembre 2004.

    Parmi ces articles qui ont été publiés dans la presse française (notamment au Monde) et qui ont assuré sa notoriété, les plus lus et commentés ont été “Qui gouverne la Côte d’Ivoire ?” (décembre 2005) et “Que faisons-nous en Côte d’Ivoire ?” (2006). Le premier article traite de la question de la tutelle franco-onusienne et le second interroge le “bricolage” à laquelle s’est livrée la “communauté internationale” – notamment avec la création du GTI – pour légitimer sa présence et de l’action de la France dans la crise ivoirienne.

    Compte tenu des positions iconoclastes qui furent les siennes, et du fait que cela lui a valu quelques invitations à des émissions assez écoutées   à la radio (sur France Culture) et des débats très suivis sur des chaînes de télévision comme France 5 (notamment, l’émission de critique des médias Arrêt sur Images), il attira l’attention des pro comme des anti-Gbagbo. Dans la mesure où ses déclarations publiques prenaient visiblement le contre-pied de la position des politiques comme de l’ensemble des journalistes français sur la crise, il a reçu des menaces – non sur sa vie, mais sur sa carrière. J’ai en effet omis de préciser que Michel Galy était alors enseignant dans la célèbre école française d’officiers militaires Saint-Cyr Coëtquidan. On lui a fait comprendre qu’il pourrait très bien perdre son poste de professeur en relations internationales.

    Sa réaction est à la fois à la mesure du personnage et de sa connaissance fine du fonctionnement des pouvoirs politico-médiatiques. Il a répondu à son interlocuteur d’un jour que “certains journalistes seraient certainement très heureux de partager cette informations avec leurs lecteurs ou leurs spectateurs”.

    Selon lui les erreurs principales de la France au cours de cette longue crise, sont au nombre de quatre.

    * Pour lui, la première erreur est de nature stratégique: le refus par l’Etat français d’appliquer les accords de défense.

    * La seconde erreur est sociologique: l’isolement des soldats français à l’intérieur du 43ème BIMA, ainsi que l’enfermement généralisé des responsables politiques et militaires dans des certitudes (dépassées et sans lien avec la réalité sociale du pays) les ont rendu incapables de saisir les évolutions de la société ivoirienne, et en particulier l’émergence des jeunes sur la scène politico-militaire – tant au sein des Forces Nouvelles que des Jeune Patriotes. Cette erreur sociologique entraine la troisième erreur: l’erreur militaire.

    * En effet, la méconnaissance des Jeunes Patriotes et l’incompréhension du mouvement de resistance patriotique qu’ils portent a conduit les soldats français dans des situations qui les ont dépassé. Les tentations putschistes de certains officiers et la paniques des soldats chargés de boucler le quartier de l’Hotel Ivoire ont abouti aux massacres que l’ont sait désormais.

    * La dernière erreur est d’ordre médiatique: le soutien aveugle de la majorité des journalistes et des salles de rédaction à la position de leur pays ont provoqué un retournement immédiat de l’opinion nationale et internationale sitôt connues les images de Canal Plus. Le crime de guerre s’est doublé d’un mensonge d’Etat relayé par les journalistes, chargés en principe de dire ce qui est et non pas de servir de chambre d’écho à la propagande gouvernementale d’Alliot-Marie et de ses spin doctors.

    Articles

     


    votre commentaire
  • François Audet

     

    François Audet est directeur l’Observatoire canadien sur les crises et l’aide humanitaire au CERIUM de l’Université de Montréal. Il est actuellement Visiting Scholar au Humanitarian Policy and Conflict Research (HPCR) de l’Université Harvard

     

    François Audet 

    Article à lire  impérativement :

    L’acteur humanitaire en crise existentielle 

    Les défis du nouvel espace humanitaire

    Résumé

    Cet article examine l’évolution du terrain d’action de l’humanitaire au cours des dernières décennies. L’analyse de cet espace conduit à réfléchir à l’avenir de l’acteur humanitaire dans le nouveau contexte international. En effet, la réticence de celui-ci à travailler dans un environnement non sécurisé le force à reconsidérer les principes qui ont édifié le mouvement humanitaire. La dilution de la rhétorique humanitariste et la politisation de son espace d’action sont les principaux défis qui se posent à lui. Ce contexte contraint l’acteur humanitaire à revoir son rôle et à remettre en question sa présence en zone de conflit.

    disponible sur :

    Érudit - Promouvoir et diffuser la recherche

    Publications :

     

    Audet, François. Du Tsunami de 2004 au tremblement de terre d’Haïti de 2010 : vers un humanitaire durable ? Dans Conoir, Y. et Verna, G. (Eds) « Nouveaux Courants de l’Assistance Humanitaire ». Presse de l’Université Laval. 2010. (Sous presse).

     

    Audet, F., Desrosiers, M.E. et Roussel, S. (Dir). L’Aide Canadienne au Développement : Bilan et perspective. Éditions des Presses de l’Université de Montréal (PUM). 2008. 352p.

     

    Audet, F. et Desrosiers, M.E. Introduction à l’aide canadienne au développement. Dans Audet, F., Desrosiers, M.E. et Roussel, S. (Dir). « L’Aide Canadienne au Développement : Bilan et perspective ». Éditions des Presses de l’Université de Montréal (PUM). 2008. 352p.

     

    Audet, Francois et Judy Meltzer. L’aide canadienne en Amérique Latine : Une coopération paradoxale. Dans : Audet, F., Desrosiers, M.E. et Roussel, S. (Dir). « L’Aide Canadienne au Développement : Bilan et perspective ». Éditions des Presses de l’Université de Montréal (PUM). 2008. 352p.

     

    Audet, Francois. Gestion de crise. Dans Macleod, A., Dufault, E., Dufour, F., et Morin, D. « Relations internationales : théories et concepts », Athéna Éditions. 2008.

     

    Audet, Francois. Guerilla. Dans Macleod, A., Dufault, E., Dufour, F., et Morin, D. « Relations internationales : théories et concepts », Athéna Éditions. 2008.

     

    Audet, F. Crise humanitaire en Afghanistan et insécurité humaine. Consortium canadien sur la sécurité humain. 7p. 2007.

     

    Audet, F., et Montpetit, A. Processus de DDR (démobilisation, démilitarisation et réintégration) des paramilitaires en Colombie : visibilité ou volonté politique ? Dans Conoir, Y. et Verna, G. « DDR désarmer, démobiliser et réintégrer. Défis humains - Enjeux globaux ». Presse de l’Université Laval. 2006.

     

    Audet, F. Le conflit colombien : de l’idéologie au narcotrafic. Observatoire des Amériques. Centre d’études internationales et mondialisation. (CEIM) UQAM. 11p. 2005.

     

    Audet, F et McAlliser, K. La politique étrangère canadienne en Colombie : Quand institution rime avec consolidation de la paix. Dans Conoir, Y. et Verna, G. « Faire la paix ». Presse de l’Université Laval. 2005.

     

    Audet, F. Haïti : L’impasse politique d’Aristide. Observatoire des Amériques. Centre d’études internationales et mondialisation (CEIM). UQAM. 2004.

     

    Audet, F. Le Guatemala : une paix qui n’en est pas une. Observatoire des Amériques. Centre d’études internationales et mondialisation (CEIM). UQAM. 2003.

     

    Audet, F. Colombie : Des intérêts divergents pour une guerre sans fin. Observatoire des Amériques. Centre d’études internationales et mondialisation (CEIM). UQAM. 2003.

     

    Audet, F. Les politiques de reconstruction et d’aide humanitaire fondées sur l’action communautaire. Études de cas : Honduras et Vietnam. Dans Conoir, Y. et Verna, G. « L’Action humanitaire du Canada ». Presse de l’Université Laval. 2001.

     

    Audet, F. Évaluation environnementale des projets d’assistance humanitaire et d’urgence aux familles sinistrées de l’ouragan Mitch, Honduras et Guatemala. Pour l’Agence canadienne de développement international, ACDI/CIDA. 1999.

     

    Vidéo en ligne :

    Une aide humanitaire qui a trouvé la foi ? / Les ambitions mondiales de la Chine / Pourquoi la révolte syrienne est orpheline

    François Audet (OCCAH/UdeM) - Mamoudou Gazibo (ScPo/UdeM) - Roromme Chantal (ScPo/UdeM) - Pierre Razoux (Collège Défense à Rome)

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique